La guerre contre la drogue est une idée idiote. La force et la peur n'en suppriment pas l'usage pour autant.

La cigarette électronique sauve des fumeurs du cancer. Mais elle entraîne aussi les jeunes vers la dépendance à la nicotine. D'après certains spécialistes, c'est déjà un désastre en terme de santé publique.

Renoncer au tabac est-il affaire de volonté ? Hélas, non. C'est un arrachement, une rupture d'amour douloureuse et violente, parce qu'il s'agit de dénouer des liens psychiques archaïques que seul un travail psychanalytique peut durablement ébranler.

C'est en Indonésie, en Corée du Sud, en Chine et en Russie que l'on trouve le plus de fumeurs. Les cigarettes y sont pourtant taxées au minimum à 40%.

Plus de 700 espèces de bactéries cohabitent dans la bouche, contribuant à sa bonne santé. Mais la cigarette pourrait perturber cet écosystème en introduisant des éléments toxiques.

La plupart des tabacologues pensaient que chaque bouffée de cigarette provoquait un afflux massif et bref de nicotine dans le cerveau. Ce n'est pas le cas.

Toutes formes confondues, le tabac compte près de 1,2 milliard de consommateurs dans le monde. Il en tuerait chaque année plus de 5 millions, dont 66 000 en France !

Profondément inscrit dans les moeurs modernes, le tabac n'est pas une drogue comme les autres : l'annonce de sa toxicité n'a pas provoqué de panique salutaire. Lutter contre cette addiction mobilise donc de multiples moyens.

"Si vous m'achetez, je vais bous détruire, vous et vos proches" : sur chaque paquet de cigarettes, la menace est claire. Elle sera bientôt renforcée par des photos chocs. Quel est l'impact réel de ces messages ?