Communistes, chrétiens, tiers-mondistes, grandes plumes et anonymes, intellectuels, hauts fonctionnaires, éditeurs, avocats, victimes, soldats, ils ont dénoncé la torture qui, pendant la guerre d’Algérie, devient un rouage du vaste système répressif déployé par l’armée. Beaucoup étaient habités par le souvenir de la Résistance : pour eux, l’armée française ne pouvait torturer car la torture, c’était la Gestapo. Pour d’autres, c’était là le vrai visage de la colonisation. Voici réunis dans cette anthologie l’écrivain catholique François Mauriac, le psychiatre et philosophe de l’anticolonialisme Frantz Fanon, l’historien Pierre Vidal-Naquet, le général Pâris de Bollardière, l’avocat tiers-mondiste Jacques Vergès, et bien sûr Henri Alleg, l’auteur de La Question, ou encore Jean-Paul Sartre, qui ont été, avec d’autres, les acteurs de cette « guerre de l’écrit », une guerre contre le silence étouffant, contre la censure, contre le mensonge.

Un éclairage sur les méthodes de détention et d'interrogatoire de la CIA, suite à la publication d'un rapport par le Sénat en décembre 2014. Dotée de moyens importants, l'organisation capture, séquestre et torture des suspects, dérogeant à la loi au nom de la lutte contre le terrorisme : geôles secrètes, tortures sophistiquées élaborées par des psychologues, etc. Electre 2015

A travers l'oeuvre de J. Améry, la philosophe tente de comprendre les raisons culturelles qui font de la torture une pratique admissible par les Etats, totalitaires ou démocratiques, même en ce début de XXIe siècle avec l'attribution des pouvoirs exceptionnels au président des États-Unis, alors qu'elle avait été abolie dans la plupart des pays européens dans la seconde partie du XVIIIe siècle.

Un essai qui décrit et analyse la dimension sociopolitique de ce que la psychologue nomme le "système torturant". Décrypte les enjeux de pouvoir et d'emprise de la torture, ainsi que ses effets, à la fois sur ceux qui la pratiquent et sur ceux qui la subissent. Electre 2014