Une critique de l'organisation et des conditions de travail à l'ère du productivisme et de la recherche effrénée du profit. Après avoir étudié les concepts de pénibilité, de souffrance et de maladie professionnelles, l'auteur avance des solutions pour construire une économie tournée vers l'épanouissement personnel et une production en adéquation avec les besoins réels de la collectivité. ©Electre 2017

Dans cet essai philosophique, l'auteur fait la critique de la production à partir d'une relecture d'Adorno, de Marx et de Heidegger. Il démontre comment le devenir productif des activités de travail sous le capital détruit la relation métabolique entre systèmes naturels et systèmes sociaux assurée normalement par le procès de travail. ©Electre 2019

Questionnement sur les liens possibles entre démocratie et travail. Par son analyse des enjeux politiques du droit du travail mettant en exergue les luttes féminines et la transition écologique, le philosophe démontre la nécessité d'orienter les voies institutionnelles pour un projet d'organisation du travail au service de la démocratisation de la société plutôt que du productivisme. ©Electre 2018

L'auteur fait l'éloge de toute forme d'activité ludique contre toute forme de production forcée, également appelée travail. Cette édition est augmentée de citations incitant à combattre et à déserter le salariat. La postface du traducteur parle de l'emprise du travail et son refus.

Renouvelle les analyses philosophiques classiques en abordant les notions de technique, de travail et d'économie sous l'angle de la civilisation et non plus de la culture. ©Electre 2020

Pourquoi devons-nous travailler ?Paul Lafargue (1842-1911), penseur socialiste, tente de comprendre l'amour absurde du travail, « cette étrange folie qui possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste ».  Relire Le Droit à la paresse nous rappelle que la liberté d'employer le temps est fondamentale.

Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir… un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle une réflexion particulièrement fine sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles, se révèle pauvre et déresponsabilisant. À l'inverse, il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets dans un monde où l'on ne sait plus qu'acheter, jeter et remplacer. Le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'« économie du savoir ».