Il fait partie des espèces "lessepsiennes". Depuis une petite dizaine d’années, sous l’effet de l’élargissement du canal de Suez et du réchauffement climatique, le poisson-lion s’est mis à proliférer en Méditerranée orientale. Une catastrophe pour l’écosystème local, jusqu’à ce qu’une cheffe cuisinière turque trouve la solution : et si ce prédateur était une bénédiction pour nos assiettes ?

Dans un mois, des élections générales ont lieu en Turquie. Pour la première fois depuis son accession au pouvoir, il y a vingt ans, Recep Tayyip Erdogan pourrait perdre son trône. Un changement majeur pour la Turquie et pour le monde ? Rien n'est moins sûr. D'après l'historien Jean-François Colosimo, auteur du livre "Le Sabre et le Turban. Jusqu'où ira la Turquie ?" (2020), une victoire de la coalition menée par les kémalistes pourrait ne rien changer du tout... ou presque rien. Explications.

Alors que les élections générales turques approchent, Recep Tayyip Erdogan s'ingénie à attiser le feu dans les régions kurdes. Pour raviver le sentiment nationaliste de ses concitoyens ? Dans un pays meurtri par les séismes de février 2023 et empêtré dans une situation économique tragique, jouer cette carte ne suffira peut-être pas.

Dimanche 14 mai 2023, 64 millions d’électeurs turcs se rendent aux urnes pour des élections générales cruciales quant à l’avenir démocratique du pays. Si la défaite annoncée de Recep Tayyip Erdogan fait renaître l’espoir, celui qui se voyait sultan ne lâchera pas le pouvoir aussi facilement. Un second round reste envisageable. Soit, une période d’entre-deux-tours pleine de dangers, où tous les coups sont permis. Sommaire. "Kiliçdaroglu n'est pas un révolutionnaire, il propose juste un retour à la raison économique". "On est à Sarreguemines, et en même temps en Turquie".

Avant le second tour, la campagne se résume à un mot : nationalisme. Mais qui de l’islamo-nationaliste Recep Tayyip Erdogan (49,5 %), favori des sondages, ou du candidat de l’opposition, le nationaliste laïque Kemal Kiliçdaroglu (44,9 %), l’emportera ? Tel le diable sorti de sa boîte, un troisième homme, l’ultradroitier Sinan Ogan (5,2%), s’est rallié à Erdogan. Son programme ? Renvoyer les 5 millions de réfugiés syriens et afghans, et en finir avec les Kurdes. Le peuple de Turquie est pris dans un scénario d’enfer…

La petite ville turque a échappé au désastre lors du séisme du 6 février qui a fait plus de 50 000 morts. Mais son jeune maire se retrouve sous le feu des critiques depuis qu'il a vanté son application stricte des règles d'urbanisme, critiquant en creux les manquements de l'AKP au pouvoir.

Un boli malien dans un musée parisien fait fuir des employés, tandis que des vestiges arméniens attirent et effraient des pilleurs turcs à la recherche de trésors. Et si les esprits venaient rappeler un passé qui ne passe pas ? De vieilles histoires de patrimoine pillé par les colons, ou de génocide qui ne veut pas dire son nom... Des histoires apparemment oubliées, qui refont surface sous forme de mauvaises ondes, de djinns, voire de lapins aux yeux hallucinés. Enquête entre histoire, science et géopolitique. Sommaire. Le fantôme du Quai Branly. Les trous de la fortune.

Alors que les Turcs se rendent aux urnes pour élire leur président les 14 et 28 mai, le lourd bilan du séisme de février a mis à jour un système clientéliste, au coeur duquel se trouvent des promoteurs immobiliers. Détails. Pas de chiffres.

En arrachant la municipalité d'Istanbul au parti d'Erdogan, le social-démocrate du CHP a fait renaître l'espoir chez les opposants au "reis"

La frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie n’est longue que de 180 kilomètres. Le tracé de celle-ci suit minutieusement les courbes et méandres du fleuve Evros, à une exception près. A hauteur de la petite ville turque d’Edirne, la frontière bifurque, se sépare du fleuve et passe à l’ouest du cours d’eau. Se découpe alors entre le fleuve et la frontière une bande de terre de douze kilomètres de long où se rencontrent l’Union européenne et la Turquie.

Consule générale à Istanbul de 2013 à 2016, Muriel Domenach s’adresse à son collaborateur disparu pour témoigner de leur travail face aux djihadistes en transit, de leurs émotions partagées et de la prévention de la radicalisation qu’elle a dû poursuivre sans lui.