La plateforme de véhicule de tourisme avec chauffeur est la cible des taxis parisiens. Passé le périphérique, le son de cloche est tout autre, chez des jeunes qui voient là une occasion d'emploi.

Pour eux, c'est la fin d'un rêve. Servitude, humiliation, paupérisation... Les conducteurs de VTC n'ont pas de mots assez forts pour dénoncer les méthodes de la plate-forme californienne. Qui se montre bien arrogante.

Alors que la société californienne accumule les casseroles, les méthodes de cow-boy de son patron, Travis Kalanick, sont de plus en plus critiquées par ses chauffeurs, ses clients, et même par les investisseurs.

Interview, début 2017, de Thibaud Simphal, directeur général pour l'Europe de l'Ouest de la plateforme américaine de location de véhicules avec chauffeurs Uber qui revient sur la grogne des chauffeurs de VTC et le positionnement de sa plateforme. Si certains chauffeurs dénoncent une précarisation de leur activité, l'interviewé explique que cela ne vient pas des tarifs d'Uber ni du nombre de chauffeurs.

Efficace, affable, flexible... Ce service de courses a tout pour ringardiser les taxis. Mais ces chauffeurs 2.0 ne sont-ils pas trop polis pour être authentiques ?

Analyse des conséquences de l'introduction d'acteurs numériques, comme l'Américain Uber sur le marché du transport en voiture particulière avec chauffeur, en France. Une activité qui par son caractère numérique n'est pas soumise aux mêmes réglementations que les activités traditionnelles en vigueur. L'Etat (pour un manque à gagner fiscal) et les concurrents (perte de rentabilité) de ces plateformes se mobilisent tandis que ces nouveaux entrants numériques sont plébiscités par les consommateurs. Etat des lieux.

Le fondateur de la célèbre start-up est temporairement écarté par son conseil d'administration. L'accumulation des pertes et les scandales à répétition menacent l'avenir même d'Uber

Le service Uber provoque un débat sur le statut des travailleurs entre indépendants et employés mais sans la protection sociale qui y est liée.

Forte de ses succès passés contre certaines multinationales, cette quadragénaire espère contraindre Uber à accorder un statut de salarié à ses chauffeurs.

Le 15 décembre 2016 les chauffeurs Uber bloquent la porte Maillot à Paris pour dénoncer leurs conditions de travail et réclamer une meilleure rémunération.