Le pouvoir intergouvernemental, celui des Etats, est en train de gagner la partie sur la Commission et même le Parlement

Il est temps pour Bruxelles de remplacer ses voeux pieux par le principe de réalité.

Le garant du centre de gravité de l'intérêt général... entre 27 Etats.

La Commission européenne est un acteur central dans la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles. Au cours des quinze dernières années, celle-ci s'est montrée de plus en plus active dans ce domaine : les amendes infligées sont aujourd'hui vingt fois plus élevées. Cette inflation n'est pas sans poser de problèmes. On constate en effet une disproportion croissante entre les amendes infligées pour pratiques anticoncurrentielles et les pénalités financières encourues pour d'autres infractions.

Les cinq prochaines années seront décisives pour la place de l'UE dans un monde déjà multipolaire. Le patron de la commission, qui a tout promis pour être réélu, n'est peut-être pas l'homme idoine pour relever le gant.

Le budget proposé par la Commission pour 2011 est loin d'être approuvé. Car les Etats membres rechignent à mettre la main à la poche.

Qu'est-ce qui ne fonctionne pas dans l'Union européenne (des citoyens) ? C'est ce que la Commission a cherché à comprendre en proposant un cahier de doléances.

Ce Finlandais libéral surveille, au nom de Bruxelles, les finances de la France. Par chance, il nous aime bien...

En huit mois, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, s'est fait un nom en s'attaquant à des géants d'Internet -les américains Google et Amazon en tête- ou de l'énergie, comme le russe Gazprom. Elle s'explique sur un changement de ton qui irrite à Washington et à Moscou.

Vice-président de la Commission européenne, le Finlandais Jyrki Katainen s'érige en gardien sourcilleux de l'orthodoxie budgétaire. La politique de Paris, en particulier, se trouve dans sa ligne de mire.