Le président du groupe UMP est l'un des rares à n'être pas aux ordres de Nicolas Sarkozy. La défiance inextinguible du chef de l'Etat l'a obligé à construire son autonomie.

Pas question, à Royan, de donner l'image de la division : la consigne de l'Elysée a été suivie à la lettre

La révision de la Constitution donne des ailes au président de l'UMP. Mais le chef de l'Etat ne l'entend pas ainsi.

La nouvelle donne institutionnelle change le rapport de forces. Dans ce contexte, le chef de l'Etat et le président du groupe UMP à l'Assemblée ont décidé une trêve. Dans l'intérêt bien compris de l'un et de l'autre pour l'instant

Face aux difficultés, le président applique sa vieille méthode : l'action

Disgrâce. Comment L'Elysée a orchestré la sortie de Rachida Dati

Alors que le débat sur la révision constitutionnelle a débuté, radioscopie de ces députés qui n'en finissent plus de poser problème à Sarkozy.

D'un côté, les élus UMP contestent la méthode et les choix du président ; de l'autre, les ministres n'écoutent que leur ego. Nicolas Sarkozy et sa majorité partagent-ils encore les mêmes valeurs ?

Le ministre du Travail prendra-t-il la tête de l'UMP ? En tout cas, il bâtit son ascension en s'appuyant sur l'appareil militant. Aperçu de sa méthode dans son fief

A 44 ans, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a déjà une carrière importante derrière lui- et il aspire à la prolonger encore longtemps.

L'arrivée officielle de Xavier Bertrand, le 24 janvier 2009, au poste de secrétaire général de l'UMP en apporte la preuve : dans la majorité, une nouvelle génération prend le pouvoir.

Nicolas Sarkozy a tranché, contre l'avis de plusieurs de ses amis. Le ministre du Travail deviendra, en janvier 2009, le secrétaire général du principal parti de la majorité. Entre les deux hommes, la relation est plus d'intérêt que d'amitié