Retour sur le mouvement constructiviste dans l'art russe des années 1920, et son dépassement entre la peinture, le théâtre et le cinéma à travers des textes théoriques de Taraboukine, Axionov et Eisenstein ici replacés dans un récit qui les met en situation. Ce regard rétrospectif est souligné dans les entretiens avec le peintre et designer contemporain Marc Konik.

Bénéficiant de documents des archives soviétiques récemment ouvertes au public, cette étude retrace les dix années durant lesquelles a été imposé par la force un système de valeurs incompatible avec le mode de vie ancestral des paysans russes. Elle met en évidence les modes de fonctionnement, les institutions et les acteurs de l'éducation politique à l'époque.

L'auteur, qui a voyagé six semaines en U.R.S.S., nous décrit dans ses carnets ce qu'il y a vu sans parti pris idéologique.

Ce saisissant triptyque documentaire, dissèque la mécanique du Goulag. Avec des archives et des témoignages exceptionnels, il déroule, de 1917 à la fin des années 1950, l'histoire du système concentrationnaire soviétique qui constitua le cœur caché de l'empire. Ignoré, puis nié pendant des décennies, il a brisé les existences de millions de déportés. Le secret instauré par l'URSS, l'aveuglement de l'Occident, puis le déni persistant des autorités russes ont longtemps entravé le travail historique. Grâce à l'ouverture des archives, écrites mais aussi filmées, et au travail extraordinaire de collecte de témoignages accompli par l'organisation russe Memorial, cette série documentaire déroule, pour la première fois en images, l'histoire dantesque d'un «archipel» largement oublié et incompris.

Le destin d'une figure de la révolution russe d'origine lettone qui fut tour à tour combattante bolchévique, apparatchik communiste à Moscou, la première femme général de brigade dans l'Armée rouge, oratrice féministe et auteure d'ouvrages de propagande, agent provocateur en Iran, responsable culturelle au Caucase, avant d'être victime des purges staliniennes en 1938. ©Electre 2019

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La vie - et la mort - des dix-sept maréchaux de Staline, pour la première fois réunis en un volume qui fera date. Les Français connaissent les vingt-six maréchaux de Napoléon. Mais que savent-ils des dix-sept que Staliné a élevés ? On leur doit pourtant la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial. Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov, Vassilevski, Koniev, Rokossovski, Malinovski, Tolboukhine. A leurs noms s'attache aussi la conquête de l'Europe orientale et centrale, et son intégration au monde soviétique. L'on sait moins que nombre d'entre eux ont joué un rôle politique important dans les dix ans qui ont suivi la mort de Staline, et ce jusqu'à la fin des années soixante. Cet ouvrage unique en son genre, qui s'appuie sur des sources exclusivement russes, explique la logique à l'oeuvre dans les choix militaires et humains de Staline. Il donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelque fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka. Jaloux les uns des autres, apeurés devant leur maître, cachant parfois de terribles secrets, les dix-sept sortent enfin de l'injuste anonymat qui, pour la plupart, a été de règle jusqu'à aujourd'hui.