Bientôt, 70% de la population vivra en ville. De Karachi à Paris et à Lagos, le photographe Martin Roemers a travaillé sur cette urbanisation galopante.

La ville est un bon observatoire des changements sociaux. Confirmation avec les analyses portant sur les temps de la ville qui se sont imposées ces dernières années. Des analyses qui sont aussi l'occasion de poser un nouveau regard sur la ville elle-même.

La nature comme ciment du vivre ensemble ? Quoi de plus naturel, en quelque sorte, que de considérer ce bien commun comme symbole du lien qui nous réunit tous ? Certaines collectivités territoriales l'ont mis à la base de leurs initiatives politiques : alimentation, transport, valorisation de la biodiversité... La nature revient au coeur de la vie quotidienne des Français.

Explosion démographique, réseaux de transports urbains... Les villes ont parfois tendance à rejeter la nature de leurs centres pour faire de la place aux hommes. Pourtant, remettre la nature au coeur des villes améliore le bien-être et la qualité de vie, contribue à la protection de l'environnement, à la sauvegarde d'espèces animales. Certains l'ont compris, pour le bonheur de tous !

Face à la mondialisation et à son cortège d'inégalités et d'uniformisation, d'autres modèles de développement existent, qui ne nient pas les facteurs humains et sociaux.

Entre vache folle et animaux de compagnie, les vétérinaires ont du pain sur la planche. Le problème, c'est qu'ils s'orientent en masse vers le "tout-chien" ou le "tout-chat" exercé en ville quand les cabinets ruraux peinent à recruter.