Michael Ovitz, numéro 2 de Disney, vient de quitter l'entreprise avec un pactole de 500 millions de francs minimum. Pour l'expert salarial Graef Crystal, ces contrats sont dévastateurs pour les salariés.

Mal en point il y a dix ans, l'empire Disney a depuis décuplé son chiffre d'affaires et ses bénéfices, sous la férule de son PDG, Michael Eisner. En rachetant pour 95 milliards de francs la chaîne ABC, la firme de Mickey devient le numéro un mondial de la communication. Histoire d'un défi planétaire.

Mickey, c'est nous. Nous avons tous joué avec Riri, Fifi et Loulou, tremblé avec Nif Nif, Naf Naf et Nouf Nouf, grandi avec Bambi et refusé de grandir avec Peter Pan.

Sa "Planète au trésor" fait un bide face à "Harry Potter", ses parcs d'attractiosn n'attirent plus le chaland, et le groupe pourrait même être dépossédé de Mickey et Winnie !

Pauvre Mickey ! La souris la plus célèbre du monde est victime d'une OPA alors que le trône de Michael Eisner, son PDG autoritaire et atrabilaire, vacille.

Il y a soixante ans, "Fantasia" faillit ruiner Walt Disney. Aujourd'hui, "Fantasia 2000", qui sera sur les écrans dès le 1er janvier 2000, atteste de la suprématie artistique du studio.

En passant chez Disney, Michael Ovitz, l'homme le plus puissant d'Hollywood, devient le rival de Spielberg.

Après la Paramount, c'est au tour du studio qui sort "Pirates des Caraïbes" de passer au scanner. Là aussi, de grands changements ont eu lieu récemment.