La libération du journaliste australien, fin juin, clôt un calvaire de quatorze ans. Elle n’allège pas en revanche la responsabilité de ses persécuteurs. Dans ce domaine, Washington, Londres et Stockholm ont agi avec la complicité d’une institution censée dire la vérité au pouvoir et protéger les innocents : la presse, pour une fois assez peu confraternelle…

Le 20 mai dernier, la Haute Cour de justice britannique a donné à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, la possibilité de faire un nouvel appel contre la décision de son extradition vers les Etats-Unis, où il fait face à des accusations d'espionnage et de piratage informatique. L'affaire, qui dure depuis plus de 10 ans, se poursuivra jusqu'à la fin de l'année et peut-être au-delà. Voici une explication de son déroulement et de ses enjeux.

En avant-propos de ce livre, Ken Loach répète trois fois : « Vous devez lire ce livre » si vous croyez vivre en démocratie, si vous êtes attaché à la vérité, si vous estimez que la loi doit protéger les innocents.