Trente-deux études pour trente-deux pièces d'ébène et d'ivoire sont consacrées aux poètes Eliot, Borges, Roubaud, à des auteurs de théâtre, Yeats, de bandes dessinées, Hergé, et à des romanciers d'expression française, Segalen, Roussel, Beckett, Gracq, Caillois... La très riche thématique échiquéenne au cinéma n'est pas oubliée.

A l'occasion d'un voyage en bateau, Czentowicz, champion du monde d'échecs, se trouve confronté à un inconnu, qui semble capable de le battre. Ce dernier a appris les échecs dans un manuel pendant un long séjour dans les geôles nazies. Une nouvelle écrite en 1941, qui constitue un témoignage contre les tentatives nazies de déshumanisation. Avec un dossier pédagogique. Electre 2015

Jacques Cels relit le " Monde d'hier" de Stefan Zweig. Cette oeuvre autobiographique relate la vision politique de Zweig. Le message que comporte cette oeuvre est révélatrice de l'attitude des écrivains de l'entre-deux-guerres et des grandes discussions du moment sur la création de l'idée d'Europe intellectuelle et littéraire. A cette époque, le littérateur se voyait autant comme un philosophe, sociologue et penseur que comme un artisan et un orfèvre des mots. L'acte littéraire est le lieu de discussion et de résolution des problèmes éthiques, moraux mais aussi sociaux et politiques de l'heure. Stefan Zweig en témoigne. Les écrivais jouissaient de cette fonction de guide intellectuel qui renforçait la portée de leur parole et les impliquait dans le monde de la façon la plus immédiate. C'est dire que les discussions intenses qui animaient les livres portaient des fruits dans les milieux politiques et intellectuels du temps, et, en ce sens, les écrivains furent alors ce dont leurs émules d'aujourd'hui rêvent souvent : les véritables maîtres à penser de la Cité. Stefan Zweig est, à ce titre, un écrivain dans la cité.

Des textes écrits entre 1904 (l'écrivain a alors 23 ans) et 1939. Il évoque son pays d'origine, l'Autriche, son exil et son pays d'accueil, l'Angleterre. Il raconte aussi ses nombreux voyages, avec des impressions diverses et des images fortes qui ont marqué sa vie et ses lecteurs.

Première Partie Incipit Hitler (Extraits) Incipit Hitler (Auszüge) " Ainsi, je suis dans l'incapacité de me souvenir quand j'ai entendu pour la première fois le nom d'Hitler, [...] le nom de l'homme qui a entraîné le plus de malheurs pour notre monde qu'aucun autre au cours de l'histoire. " Deuxième Partie L'Agonie de la paix (Extraits) Die Agonie des Friedens (Auszüge) " Il ne m'a été d'aucune aide d'avoir entraîné mon cœur durant presque un demi-siècle à battre au rythme universel d'un "citoyen du monde'. Non, le jour où l'on m'a retiré mon passeport, j'ai découvert, à 58 ans, qu'en perdant sa patrie, on perd bien davantage qu'un petit coin de terre délimité par des frontières. " La série BILINGUE propose : • une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes ; • une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d'auteurs étrangers.

Vienne aujourd'hui encore se découvre au fil de ses langueurs mélancoliques, telles qu'autrefois Stefan Zweig les a dépeintes dans son oeuvre littéraire. Sur ses traces nous est racontée en récit et en photographies une capitale dont le versant crépusculaire et toujours esthétisant n'a cessé d'envoûter. Un carnet de voyage donne à la fin du livre de nombreuses adresses indispensables à une visite teintée de ces couleurs très littéraires.