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Noël Ruet
Editeur :
Année de parution :
1999
87 p. : ill., couv. ill. : 21 cm
"Chers amis, Saviez-vous qu’au 11 de la rue des Fermiers dans le 17è, vécut et mourrut un poète liégeois et plus précisément sérésien du nom de Noël RUET. Mort en 1965, la ville de Paris lui rendait en 1967 un hommage sous forme d’apposition d’une plaque commémorative sur la maison où il mourrut. Protégé d’Anna de Noailles et de Henri de Régnier entre autres, il s’installa définitivement à Paris peu après la seconde guerre mondiale. Poète élégiaque à ses débuts, prix Verhaeren à 20 ans environs, ami de Carco, Derême, Chabaneix et des Fantaisistes à ses débuts, ami aussi d’artistes comme Dignimont, Foujita, sa poésie se fit plus profonde et plus écorchée sur sa fin. Perdu dans sa solitude et cherchant de l’aide auprès des ainés, il reçu de Montherlant des réponses comme en 1951 "…Les poèmes que vous m’envoyez sont de ceux, et de ceux seuls, qui peuvent me toucher, au milieu des poèmes-caca de mode aujourd’hui…" ou encore "…Vous êtes un poète profond, et comme vous me l’écrivez, cela se passe aujourd’hui dans un désert…". Grand amoureux de la France, à laquelle il consacra un poème fleuve, lu par André Falcon lors de l’apposition de la plaque évoquée plus haut, il n’oublia jamais cependant sa Wallonie natale et surtout son Pays de Liège qui le lui rendit bien mal. Enfin en 2000, Seraing, sa commune natale, à l’instigation d’un admirateur de longue date, Willy Bada, relancé par un courrier de Francis Conem des "Messages de Psychodore" qui lui signalait qu’un groupe de ses admirateurs se réunissait régulièrement sur sa tombe à Saint-Ouen, lui rendait enfin l’hommage bien tardif qui lui était dû. Encore que la plaquette commémorative de cet reconnaissance s’ouvre par un article à nouveau d’un illustre français de la littérature ( c’est un signe !) Michel Décaudin... in : http://www.terresdecrivains.com/Des-ecrivains-dans-le-17e, 2007-11-25
Note General : Bibliogr. des oeuvres de N. Ruet p. 71-72