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Confessions d'une radine

Editeur :
Année de parution :
2003
Collection :
1 vol. (108 p.) : couv. ill. en coul. : 18 cm
Le témoignage de l'auteur sur le geste d'écrire, un art qui oscille entre égoïsme et générosité, et trouverait sa source dans la radinerie. (Livres Hebdo) On connaît Catherine Cusset pour sa peinture iconoclaste du milieu intellectuelo-bourgeois parisien auquel elle appartient. Dans ce récit, c'est contre elle qu'elle tourne son ironie. A propos du petit travers à cause duquel elle se déteste : sa radinerie. Une avarice qui la pousse, petite, à voler dans les magasins (c'est toujours ça d'économisé) ; plus grande , à être incapable de partager une addition au restaurant (elle ne boit que de l'eau, pourquoi paierait-elle le vin consommé par les autres ?), à marcher la nuit dans le froid pendant des heures interminables plutôt que de dépenser des sous pour un taxi. Elle se moque de sa rapacité avec une telle vigueur que cela devient irrésistible. D'ailleurs, elle est toujours irrésistible, Catherine Cusset. (Femmes d'aujoud'hui)