Aller au contenu principal

Joël Robuchon

Numéros de page :
5 p. / p. 14-19
La crème de la crème. Dans le salon d'attente de son bureau parisien, le titre barre une pleine page de l'International Herald Tribune daté du 17 octobre 1994, qui élisait son adresse parisienne de l'avenue Raymond-Poincaré meilleur restaurant du monde. Un trophée parmi beaucoup d'autres sur un mur en forme de tableau de chasse. Aujourd'hui, le cuisinier poitevin a troqué sa toque de chef trois étoiles contre une casquette de flying restaurant maker, comme le surnomment les journaux anglo-saxons. Et il manie moins souvent sa spatule que ses trois téléphones portables et ses sept ordinateurs. Pas un de trop pour gérer en direct ses affaires partout dans le monde. De Paris à Tokyo, de Las Vegas à Macao, ses 16 établissements gastronomiques totalisent 25 étoiles Michelin. Un record planétaire