Jean-Louis Trintignant
Bulletin : L'Express 3149 - novembre 2011
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5 p. / p. 12-14, 16, 18
La voix ou le sourire ? Le sourire ou la voix ? Qu'est-ce qui frappe d'abord chez Jean-Louis Trintignant ? Difficile à dire. La voix, peut être, qui remue des souvenirs, des images, des joies et des larmes. Mais quand même, ce sourire ... Qui désarme chacune des questions, qui ponctue malicieusement toutes les réponses. Sur scène, cette voix et ce sourire envoûtent le public venu écouter le comédien réciter les poèmes de Vian, Prévert et Desnos, accompagné par l'accordéon de Daniel Mille et le violoncelle de Grégoire Korniluk. Le spectacle, magnifique, court les routes de France et fait étape au Théâtre de l'Odéon, à Paris. Ensuite, dit-il, «c'est fini». Il veut arrêter. Vivre près de son feu. A ne rien faire. Mais à peine installé, alors que le magnéto passe au rouge, voilà que Jean-Louis Trintignant se met à parler d'un temps où ...