Pour penser la participation dans le monde globalisé d'aujourd'hui quatre dimensions au moins doivent être prises en compte : la conscience de l'environnement, l'impact des techno-sciences sur la société, la poussée de la communication, et l'impératif économique. Planétaires, elles sont partout à l'oeuvre. Chacune importe moins que l'ensemble de leurs interactions croisées. Elles ont entraîné une transformation des modes de production du savoir, de sa mise en circulation, de son appropriation, et des modalités de sa mobilisation. Cette évolution se traduit par une ambivalence du public par rapport aux sciences. Ce qui oblige à une reconsidération de la conception de la participation des acteurs sociaux dans les situations où différents rapports au savoir sont mobilisés afin de tenir compte des différentes expériences, perspectives et intérêts des groupes impliqués.