Elle aime donner ses rendez-vous au Café Beaubourg, à deux pas du centre Pompidou, pour y parler de ce qui la passionne : la cause de l'art, qu'elle défend, depuis deux décennies déjà, entre les murs de l'institution parisienne. Catherine Grenier a orchestre une vingtaine d'expositions et rédige une quinzaine de monographies. S'y ajoutent les catalogues et les livres d'entretiens, dans lesquels elle donne la parole aux artistes qu'elle affectionne, de Maurizio Cattelan à Christian Boltanski. Sans oublier les essais, qui lui permettent d'explorer des terrains inattendus comme le christianisme ou la dépression. Catherine Grenier s'est récemment engagée dans une réflexion sur la mondialisation. Question complexe qui trouve aujourd'hui son aboutissement dans le nouvel accrochage de la collection d'art moderne du musée, modernités plurielles. Et pourrait bien causer quelques remous.