Réflexion, en septembre 2010, sur la fin d'une économie mondiale linéaire et prévisible, alors que se succèdent des signaux contradictoires et difficilement interprétables traduisant notre ignorance du fonctionnement de ce système économique né de la globalisation et de la financiarisation. Une économie qui est ainsi soumise à l'inquiétant ″cygne noir″ ou un événement non anticipé car improbable qui, lorsqu'il se réalise, bouscule tout le système. Alors que nous sommes dans le règne de la volatilité et de l'imprévisibilité, il y a urgence à pouvoir inscrire les actions dans le cheminement à long terme. Précisions sur la vulnérabilité extrême du système français. Encadré : contre-exemple, le déni de réalité nippon. Regards croisés : ″face à l'incertitude, réhabiliter la planification aurait-il un sens ?″