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"L'Anglais, support de la pensée unique au service de la dictature de la pensée néolibérale"

Numéros de page :
2 p. / p. 10, 12
Une langue formate les structures mentales. Si elle devient monopolistique, survient alors le danger majeur de la pensée unique, d'un outil à réfléchir appauvrissant par son manque de diversité. C'est la thèse du linguiste Claude Hagège, forgée par ses impressionnants savoirs - il parle une collection très riche de langues. Dans son livre en forme de brûlot ("Contre la pensée unique") il dénonce les dommages corrosifs de l'américain dans moult domaine - scientifiques, économiques, diplomatie - alors que la diversité des langues induit une créativité et une richesse de réflexion sensiblement moins sèches.