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Erreurs de prévision. Quand le FMI fait son ″mea culpa″

Numéros de page :
8 p. / p. 5-12
Avec la crise, le niveau de l'endettement public a fortement augmenté dans les économies avancées depuis 2008. Afin de maintenir la confiance des marchés, notamment financiers, le Fonds monétaire international (FMI) a appelé à une réduction de ces dettes à moyen terme. Mais les effets des coupes budgétaires et fiscales observés à court terme sur l'activité économique- que le FMI avait tenté d'évaluer grâce à l'estimation des « multiplicateurs budgétaires » dans la livraison d'octobre 2012 des Perspectives de l'économie mondiale - suscitent un vif débat. Le FMI a dû, dans un rapport rendu public au cours de l'été 2013, tester la robustesse de ses premiers résultats et a admis avoir sous-estimé l'impact du redressement budgétaire - qu'il s'agisse d'une réduction des dépenses ou d'une hausse des recettes fiscales - sur l'activité économique, le chômage, la consommation privée et l'investissement.