Equilibre, équilibre, est-ce que j'ai une gueule d'équilibre ? Pas sûr, mais vaudrait mieux. On nous le répète assez à longueur de magazines féminins et dans les rayons « développement personnel » : c'est à ça qu'on doit aspirer. C'est ça, la panacée de l'individu bien dans ses grolles : l'équilibre, dans toutes les sphères et tous les recoins. Histoire de tenir debout, d'éviter le corps qui vacille et l'âme qui se casse la gueule. Vous mangez trop de glucides et pas assez de lipides ? Vous passez trop de temps au bureau et pas assez chez vous ? Votre oreille interne déconne ? Votre amant (e) n'est pas le yin de votre yang ? Et en plus, vous ne tenez même pas la posture du scorpion ? Attention, hein : si l'équilibre est branlant, direction la case « détraqué ». Celui qui fait les gros titres des rubriques faits divers, le fameux « déséquilibré »... Faites gaffe : celui-là, ça pourrait être vous. Sommaire. La vie en roulis. Déséquilibré toi-même !. Jamais sans mon fil. Mélange instable. Le couple : deux névroses associées. Le vestibule du vertige. Deux Indiens dans la ville. Bonnard, l'accord parfait.