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Drague et féminisme

Numéros de page :
5 p. / p. 28-32
"Quand tant de femmes cessent d'être douces, bien des hommes se détournent et cela se conçoit : qui voudrait couver des oursins ?" Cette belle tournure on la doit à Claude Habib, intellectuelle pseudo romantique parmi d'autres, qui reproche au féminisme d'avoir mis KO le galant jeu de la séduction. Allons bon, le féminisme a encore frappé ! La femme soumise et l'homme dominant sont les grandes figures classiques de la rencontre sexuelle et amoureuse. Et combattre la domination masculine, c'est forcément remettre en cause ces héros aux habitudes bien ancrées. L'égalité des sexes serait-elle incompatible avec la séduction ? La femme libre, forcément "un oursin", et l'homme forcément un protecteur à la recherche d'une chose fragile à "couver" ? Foutaises ! Mais c'est certain, la donne a changé, et nos manières de papillonner doivent bouger. Or, le changement, c'est comme les poussées de croissance : ça peut faire mal. Il y en a même qui perdent l'équilibre. Les hommes comme les femmes cherchent à tâtons les moyens de faire face à cette sacrée perte de repères, qui sera salvatrice, n'en doutons pas. Et parce qu'à "Causette" nous sommes convaincues que ce changement nous l'opérerons ensemble, nous avons questionné l'autre sexe pour savoir comment se conjugue aujourd'hui la drague au masculin. Sommaire. La séduction doit se jouer. Net sentimental, le "paradis des timides". Couples gays et lesbiens : l'herbe toujours plus verte chez le voisin ?.