Donner corps à des objets : tel est le fondement théorique de l'oeuvre de Maurice Blaussyld, depuis ses débuts dans les années 1980. Sa récente exposition (17 novembre - 23 décembre 2016) à la galerie Joseph Allen, à Paris, montrait de nouvelles versions de pièces antérieures en bois. Evidées, disséquées, ces structures réduites à des formes géométriques, et semblables à des corps que l'on aurait autopsiés, se métamorphosent en vanités. Dans les propos recueillis ci-dessous, Maurice Blaussyld revient sur les prémices de son oeuvre, qui commence par l'autoportrait et se poursuit en "offrandes" archétypales, tels le chêne, la peinture noire...