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Aspects du clivage dans les passages à l'acte violents

Auteurs
Numéros de page :
pp.60-65
La clinique en milieu carcéral amène à rencontrer des patients ayant commis des actes de violence grave, dont des homicides ou violences sexuelles. Ils ont beaucoup de mal à se reconnaître dans leurs actes, commis parfois dans des états psychiques particuliers, quasi dissociatifs, sans que la psychose, pourtant, ne soit retenue. Le recours au clivage du Moi comme modèle de compréhension permet de mieux rendre compte des configurations psychiques à l'oeuvre, et renvoie à un défaut de subjectivation de l'acte.