Traces de vie et histoires de nuit
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6 p. / p. 60-65
Les deux ouvrages évoqués traduisent une même philosophie et une même conception des rapports humains. A partir des travaux de Boris Cyrulnik sur La résilience et de références au principe dialogique d'Edgar Morin, l'analyse des récits de vie ouvre à la formulation de l'hypothèse d'une forme singulière de résilience : l'antirésilience. Le propos s'élargit à la discussion d'une fonctionnalité de La vie nocturne, d'une finalité autoformatrice des vagabondages et divagations auxquels elle donne lieu, peut-être encore d'une mise en sens d'un travail inconscient.