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Chassé-croisé sur la route de l'histoire de l'art

Numéros de page :
5 p. / p. 68-72
En 1955, en plein triomphe du mouvement de l'Abstract Expressionism, l'entrée d'un grand panneau des "Nymphéas" au MoMA va totalement modifier la perception du dernier Monet, dédaigné pendant des décennies. C'est ce moment de basculement que l'exposition "Nymphéas. L'abstraction américaine et le dernier Monet" (musée de l'Orangerie, jusqu'au 20 août 2018) met en perspective, à travers un choix d'oeuvres de Pollock, Newman, De Kooning, Rothko, etc. et d'oeuvres tardives du peintre de Giverny. L'occasion de s'interroger sur le dialogue entre les générations et le jeu des influences, autant que sur les liens entre la perception des oeuvres et leur commentaire.