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Richard Millet et le mal

Numéros de page :
4 p. / p. 72-75
C'est un fait, Richard Millet a été très peu présent dans les pages littéraires d' "artpress". Une des raisons : nous ne recevions pas ses oeuvres. Sans doute devait-il penser qu'il était inutile de faire envoyer des services de presse à une revue connue pour ses positions favorables aux avant-gardes artistiques et littéraires (liens anciens avec "Tel Quel"). Il est vrai que la perception que nous avions de lui était celle d'un romancier traditionnel, disons pour aller vite d'un écrivain anti-moderne. Il est possible aussi que certains propos de lui lus sans la presse, touchant à des domaines autres que la littérature, aient pu nous prévenir contre lui. Et puis, en 2012, il y a eu "l'Affaire". "L'affaire Richard Millet", déclenchée par la publication de son livre "Langue fantôme, suivi de Eloge littéraire d'Anders Breivik".