François Asselin, président de la CPME, Confédération des PME
Bulletin : <>Nouvel économiste 1921 - juin 2018
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pp.16-17
François Asselin jette ici un regard tout en nuances sur une année de réformes Macron. Après le salut à la fanfare des ordonnances travail, il détecte quelques hésitations – c’est le syndrome du “ventre mou” – dans les chantiers en cours. “L’atterrissage est un peu moins clair qu’on ne le disait”, explique-t-il. À l’aune du chef d’entreprise, il s’interroge disait”. À l’aune du chef d’entreprise, il s’interroge explique-t-il, sur le bon fléchage des fonds de la formation, il interpelle la société tout entière sur le sens de l’apprentissage, il refuse de prendre en charge dans l’assurance chômage la partie solidarité nationale décrétée par l’État. Il n’hésite pas à rappeler au sommet l’État le rôle indispensable des corps intermédiaires dans une bonne conduite des réformes. Mais le président de la CPME, qui s’apprête à fêter la créativité entrepreneuriale à l’occasion du rendez-vous “PME ! by CPME” du 12 juin, reste sur l’idée d’un bilan globalement positif. Ce qui le pousse à attendre de la future loi Pacte le coup d’envoi d’un deuxième élan réformateur.