Japon 2011-2020. Une décennie exposée, du superflat à la tectonique des plaques
Bulletin : Art press 459 - octobre 2018
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Numéros de page :
pp.42-46, 50-52, 55-57
Comment la création artistique s'estelle repensée au lendemain de la catastrophe de Fukushima ? Si les uns tentent de ressaisir les traces de la mémoire et du temps, d'autres essaient de revitaliser les pratiques, de manière plus souterraine, notamment en utilisant les réseaux sociaux. Clélia Zernik analyse le mouvement de la création issu du 11 mars 2011, qu'elle compare à celui qui a donné lieu au tsunami : de la tectonique des plaques surgissent du nouveau et de l'inconnu. L'événement porteur d'une signification inédite qui oblige les artistes à s'interroger sur ce qui fait la valeur d'une image, sa signification morale, c'est le point de vue choisit par Philippe Forest pour étudier l'oeuvre des photographes depuis le début de la décennie 2010. Quant à Christophe Bier, il revient sur l'oeuvre du dessinateur Daisuke lchiba, issu du courant underground des années 1980, pour qui, dans le contexte traumatique actuel du Japon, le duel entre Eros et Thanatos est toujours d'actualité. Notons, par ailleurs, la saison "Japonismes 2018 : les âmes en résonance", organisée à Paris et en régions dans le cadre du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon jusqu'en février 2019. Sommaire. Une décennie exposée, du superflat à la tectonique des plaques. Photographie du japon : le rouleau et la Vague. Daisuke Ichiba : vision du chaos.