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En Algérie, le mauvais film de la censure politique

Numéros de page :
2 p. / p. 17-18
Ce devait être une simple formalité. Un visionnage administratif. Après tout. le réalisateur algérien Bachir Derrais avait obtenu d'importants fonds publics pour tourner son film : un biopic sur la vie de Larbi Ben M'Hidi, héros du mouvement de libération nationale, tué en 1957 par les paras français. C'était compter sans le contrôle tatillon et anachronique des autorités algériennes.