Afrique australe. La promesse des fleurs
Bulletin : Jeune Afrique 3024
Numéros de page :
pp.203-213
Après l'élection de Joao Lourenço à la tête de l'Angola, en septembre 2017, ce fut au tour de Cyril Ramaphosa de prendre le pouvoir en Afrique du Sud, en février 2018. Les deux chefs d'Etat se sont engagés à faire de la lutte contre la corruption une priorité de leur mandat. Avec, à la clé, le démantèlement plus ou moins poussé des réseaux de leurs prédécesseurs, José Eduardo dos Santos et Jacob Zuma. Au-delà d'une volonté de renouveler le système politique de leur pays, les deux hommes incarnent l'espoir d'un redressement économique. Pour l'heure, l'Afrique du Sud tourne toujours au ralenti malgré des réformes structurelles et l'adoption de mesures d'austérité. En revanche, l'horizon s'éclaircit à Luanda grâce à la libéralisation de l'économie engagée par le nouveau pouvoir. Un autre changement majeur concerne le Zimbabwe, où Emmerson Mnangagwa a accédé à la magistrature suprême en novembre 2017, à l'issue d'un coup de force de l'armée. Mais il tarde à concrétiser ses promesses : un an après la chute de Robert Mugabe, le pays est toujours au bord de la faillite. Enfin, le Botswana montre l'exemple de la bonne gouvernance. Le président Seretse lan Khama a quitté le pouvoir dix-huit mois avant la fin de son mandat pour respecter scrupuleusement la Constitution. Rare ! Fiches-pays : Afrique du Sud. Angola. Botswana. Lesotho. Malawi. Mozambique. Namibie. Swaziland. Zambie. Zimbabwe.