Catastrophes naturelles. Des traumatismes sans fin
Bulletin : Politis, 1549 - avril 2019
Numéros de page :
pp.20-24
Le toit peut s’envoler. L’eau, monter jusqu’à un 1,20 mètre au rez-de-chaussée. Les victimes de l’ouragan Irma à Saint-Martin en septembre 2017, ou des inondations dans l’Aude en octobre 2018, restent choquées par la violence de ces catastrophes causées par la hausse des températures et de l’humidité dans l’air. Stress, insomnie, anxiété : le réchauffement climatique impacte aussi la santé. Les personnes qui s’expriment dans ce dossier n’ont pas subi de décès parmi leurs proches et relativisent les pertes matérielles. Elles n’en sont pas moins perturbées dans leur organisation familiale, leur quotidien de travail et leur manière d’envisager l’avenir sur des territoires exposés où la reconstruction est trop lente, laissant planer un sentiment d’abandon, d’épuisement ou d’incertitude. Les plus frappés sont les plus vulnérables, mais la solidarité compense et apaise. Sommaire. Bize, un village en alerte. "Certains disent qu'Irma n'est jamais fini".