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Bio. En route vers la conversion !

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pp.39-42, 44-50, 52, 54, 56-58, 60-68, 70, 72, 74, 76-78, 80, 82, 84, 86, 88, 90, 92-93
Le bio n'est clairement plus une mode en 2019 en France : prisé par des consommateurs en quête de changement et de "sain", il s'inscrit dans une perspective de long terme dans la distribution. Toutefois, pour perdurer, ce mouvement doit pouvoir compter sur des approvisionnements sécurisés, et sur une agriculture qui sait donc s'adapter à cette transformation. La conversion bio des agriculteurs suit ainsi également son cours. 6200 ont été recensées en 2018, pour un total de 43 000 agriculteurs bio dans l'Hexagone. 8 % de la surface agricole utile actuelle serait bio, avec l'objectif d'atteindre les 15 % en 2022. Si elle est bien placée en Europe sur ce point, puisqu'elle occupe la troisième position, la France veut faire encore mieux et accélérer ce rythme de conversions pour réduire le risque de pénurie de certaines matières premières bio et limiter les importations. Cela va demander des efforts de la part des agriculteurs, mais aussi de l'ensemble du circuit de production et de distribution. Les pouvoirs publics et institutions sont également amenés à prendre position pour épauler les acteurs dans cette transformation, notamment d'un point de vue financier, une conversion représentant un coût important pour un agriculteur. Sommaire. Tous mobilisés pour l'essor du bio. Aides financières : des espoirs et beaucoup de doutes. Des industriels bien engagés. Les distributeurs s'y mettent à leur rythme. Le meilleur de la journée bio LSA. Indicateurs du marché bio. Dossier. Données chiffrées.