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Evolution de l'analgésie après chirurgie du membre inférieur

Numéros de page :
5 p. / p. 662-666
Depuis une vingtaine d'années, les blocs nerveux périphériques sont devenus les techniques de choix pour l'analgésie de la chirurgie osseuse du genou et du pied. L'avènement de l'échographie adaptée à l'anesthésie permet désormais la réalisation de blocs nerveux distaux essentiellement senitifs. Les blocs périphériques proximaux offraient une antalgie supérieure par rapport à l'antalgie intraveineuse ou per os traditionnelle, avec moins d'effets secondaires généraux (nausées, vomissements, somnolence...). Ils procuraient une antalgie semblable aux blocs centraux (épidurale en particulier), avec beaucoup moins d'effets secondaires (hypotension, bradycardie, latéralisation). Le défaut principal de ces blocs est qu'ils s'accompagnaient de blocs moteurs, constituant un obstacle à la rééducation rapide et à la reprise de la marche. La réalisation de blocs distaux, dépourvus d'effet moteur permet d'obtenir une antalgie aussi efficace que les celle des blocs proximaux, mais sans entraver la motricité. Grâce au développement de ces techniques, il est désormais possible, avec une antalgie optimale, de permettre la reprise quasi immédiate de la marche après mise en place d'une prothèse de genou, et de pratiquer la majorité de la chirurgie du pied en hôpital de jour.