Du 12 octobre au 28 décembre 2016, le Palais de Tokyo a offert une « carte blanche » à Tino Sehgal, qui a occupé l'intégralité de ses espaces d'exposition. Depuis une dizaine d'années, l'artiste britannique conçoit des performances dans des lieux d'art. Après une formation de chorégraphe, il a été invité notamment par le Guggenheim Museum de New York en 2010 et a remporté le Lion d'or à la Biennale de Venise en 2013. Ce texte a été rédigé après l'exposition, d'abord pour des raisons de pudeur, ensuite pour ne pas « spoiler » un événement que les intervenants comme les spectateurs ont jugé en majorité « nul si découvert ». Voici le récit de cette expérience, de ses enjeux et de ses échecs.