Sur les campus américains, où l'alcool coule à flots et où, parfois, le porno tient lieu de modèle, les violences sexuelles ont longtemps été étouffées par des universités soucieuses de leur réputation. Pour lutter contre ce phénomène, fréquemment qualifié d'"épidémie", voire de "culture", les facultés ont été sommées de réagir. Avant tout rapport, les étudiants doivent désormais obtenir un "oui" formel et sans équivoque de leur partenaire. Du consentement tacite d'hier au consentement "affirmatif", la loi du silence a cédé le pas à des enquêtes menées tambour battant. Qui, à leur tour, suscitent le débat.