Le |Pastoralisme à l'épreuve des grands prédateurs
19 octobre 2020
Numéros de page :
pp.34-38, 40-42
La cohabitation entre éleveurs d'un côté, et loups et ours de l'autre, réintroduits dans les Alpes et les Pyrénées afin de stabiliser leur population, reste délicate en 2020. Les premiers se plaignent toujours des dégâts causés par les secondes sur leurs troupeaux. L'Etat a engagé 35 millions d'euros pour dédommager les éleveurs impactés et mettre en place plusieurs mesures, comme l'embauche de plus de berges ou l'installation de clôtures électriques. Malgré tout, le dialogue demeure compliqué entre les anti- et les pro- animaux sauvages. Les élus locaux, généralement les maires, peinent à s'immiscer dans le débat, et cristallisent surtout les critiques quant au manque d'actions mises en place. La question reste complexe et n'a pas encore trouvé de solution pour contenter tout le monde. Sommaire. Le pastoralisme à l'épreuve des grands prédateurs. Les plantigrades jouent leur survie, les éleveurs aussi. Des maires coincés entre chien et loup. "L'élu peut compatir, mais s'enfermer dans le 'pour ou contre' n'est pas durable". Dossier. Pas de chiffres.
Note Générale : Dossier de 4 articles.