Aller au contenu principal
couverture du document

A La Réunion, une histoire de préférences

Auteurs
Numéros de page :
pp.54-59
Depuis près de six ans, un poste d’historien de l’esclavage et de l’exploitation des travailleurs "engagés" reste vacant à l’université de la Réunion. La nomination d’une nantaise, spécialiste du sujet, a été contestée par certains professeurs et des militants au motif qu’elle n’est pas native de l’île. Une guerre culturelle qui révèle combien la question de l’identité est aujourd’hui épineuse, dans ce département de l’océan indien, mosaïque de cultures asiatiques et africaines. Et où de nombreuses voix réclament une priorité à l’emploi des locaux pour améliorer la situation sociale et économique.