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Bella Ciao. Un portrait de classe

Bulletin : DBD 147
Auteurs
Numéros de page :
pp.34-39
Après s'être montré assez discret ces dernières années, le grand prix de la Ville d'Angoulême 2010 revient aux sources avec "Bella ciao", dont le premier volet vient de sortir aux éditions Futuropolis. Prévue en trois tomes, cette saga évoque l'histoire de l'immigration italienne en France, à travers une série de récits indépendants qui mêlent réalité factuelle, réalité fantasmée et pure fiction. Avec Bella ciao, Baru se lance enfin dans le dernier volet de son triptyque consacré à la classe ouvrière et à sa culture. Un portrait entamé avec "Quéquette blues", qui lui avait valu un Alfred du meilleur premier album en 1985. Au tournant du millénaire paraît "Les Années Spoutnik" - et son évocation d'une enfance prolétaire dans la Lorraine des années 50 -, qui constitue le deuxième étage de la fusée. Vingt ans plus tard, après avoir longtemps repoussé l'échéance, Baru se lance donc finalement à corps perdu dans ce dernier épisode.