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Naples, ville ouverte

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Numéros de page :
pp.74-81
Il n'y a que quelques kilomètres de la Station zoologique à la Terre des feux, du site de Marey à celui de "Gomorra": ça pourrait être l'axe actuel du cinéma napolitain. Il court entre la vitalité animale et l'emprise du désastre, entre le réalisme fondamental et le cliché pollué. En découvrant "L'intrusa" de Leonardo Di Costanzo au Festival de Cannes l'année dernière ("Cahiers" no 739), ou de nombreux autres films napolitains à la Mostra de Venise, dont "L'equilibrio" de Vincenzo Marra ou "Il cratere" de Silvia Luzi et Luca Bellino, on prenait conscience de l'existence d'une singularité locale qui n'a pourtant jamais cessé d'apparaître et de disparaître au fil de l'histoire du cinéma. En complément, l'interview de Maurizio Braucci, écrivain et scénariste napolitain.