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Jérémy Clapin "J'ai perdu mon corps"

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Numéros de page :
pp.6-8, 10-14
Connu depuis quinze ans des habitués des festivals d'animation, Jérémy Clapin fait une entrée fracassante dans le long métrage avec "J'ai perdu mon corps", Grand Prix de la Semaine de la critique à Cannes, Cristal du long métrage et prix du public à Annecy, et prix de la critique à Los Angeles. Preuve que la ténacité paye parfois : c'est presque seul contre tous - avec son producteur Marc du Pontavice - qu'il a mené à bien un projet dont personne ne voulait. Preuve aussi de la richesse de l'animation française. En adaptant à sa façon un roman - "Happy Hand" de Guillaume Laurant - qu'il a enrichi de ses propres thèmes, Jérémy Clapin signe un des films les plus originaux de cette rentrée. On y suit la double quête d'une main à la recherche de son corps et d'un garçon amoureux d'une jeune bibliothécaire. Cadrages savants et poursuites frénétiques au ras du sol dans les rues de Paris alternent avec des moments de pur onirisme ou d'une grande douceur, sur la solitude et le passage à la maturité. Une fois de plus, on oublie la technique pour saluer la naissance d'un cinéaste de talent. Sommaire. La main du destin, critique du film. Chercher la maturité dans les courts métrages, entretien avec Jérémy Clapin.