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Todd Haynes, "Dark Waters"

Numéros de page :
pp.14-20
Notre attachement à Todd Haynes s'est manifesté une nouvelle fois dans notre récente enquête auprès de nos rédacteurs sur les films les plus marquants de la dernière décennie et où il figurait parmi les cinéastes américains les plus cités. Tout en étant un metteur en scène en constant renouvellement et épris de recherches formelles, nous ne l'attendions pas avec "Dark Waters" dans un des genres les plus nobles et les plus courageux du cinéma hollywoodien. Celui qui interroge et critique l'état de la société américaine, de "Furie" de Lang au "Grand Couteau" d'Aldrich, de "Bas les masques" de Brooks à "Erin Brockovich" de Soderbergh, sans compter les réalisateurs qu'il cite dans l'entretien qu'il nous a accordé. En ce sens, il fait écho au "Cas Richard ]ewell" de Clint Eastwood, en vedette dans notre précédent numéro. Cinéaste du secret mais aussi de l'émotion, Todd Haynes a bien voulu de nouveau répondre à nos questions avec une générosité et une lucidité égales. Sommaire. Conforme et différent, critique du film. Une sensation de malaise. Entretien avec Todd Haynes.