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Cinéma et peinture

Numéros de page :
/ p. 86-128
Il est facile de tenir pour acquis que le cinéma serait le contraire de la peinture. Et d'abord parce que les images qu'il offre ne sont justement pas des images : animées, nées d'un enregistrement mécanique, livrées à un spectateur contraint à l'immobilité et à l'obscurité. Si le cinéma n'est pas la peinture, comment saisir l'usage qu'il fait de composantes issues d'une tradition majoritairement picturale (cadre, surface, couleur, composition, lumière), et, au-delà, des influences, parentés et échos picturaux si souvent présents dans le corpus cinématographique ?
Note Générale : Dossier de 12 articles.