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Jérôme Bonnell, "A trois on y va"

Numéros de page :
7 p. / p. 14-20
Jérôme Bonnell a tourné son premier long métrage, « Le Chignon d'Olga », à l'âge de 23 ans. Une oeuvre confondante de maturité. Quinze ans et cinq films plus tard, dont « Le Temps de l'aventure »- qui nous séduisit beaucoup, il y a deux ans-, ce cinéaste discret confirme qu'il faut compter sur lui. En effet, « A trois on y va », son nouvel opus, donne à voir une comédie chatoyante sur le triangle amoureux, empruntant aussi bien à Lubitsch qu'à Marivaux. Un film gracieux, porté par l'interprétation de Félix Moati, Sophie Verbeeck et surtout d'Anaïs Demoustier. Rencontre avec un réalisateur amoureux du cinéma, et qui ressemble à ses films, subtil mélange de délicatesse, de burlesque et de sourde gravité.