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couverture du document

Adoor Gopalakrishnan

Numéros de page :
7 p. / p. 27-33
Il y a plus de vingt ans, "Positif" publiait un premier entretien avec Adoor Gopalakrishnan, le plus grand cinéaste du Kerala. Comme Lester James Peries, son voisin du Sri Lanka, il est resté inconnu du public français sauf celui -privilégié- qui fréquente les festivals. Saluons donc la sortie, pour la première fois en salles, de l'un de ses films, le neuvième et le plus récent. Dans "Le Serviteur de Kali", on retrouve ce réalisme minutieux qui débouche sur le fantastique, ce sens de l'enfermement qui guette les personnages, et l'analyse psychologique d'états mentaux proches de la folie.