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Jean Anouilh
Auteurs :
Editeur :
Année de parution :
2012
1 vol. (397 p.-[16] p. de pl.) : ill., couv. ill. : 23 cm
9782877068017
Je n'ai pas de biographie et j'en suis très content », écrivait Jean Anouilh à Hubert Gignoux en 1946. Pour Pol Vandromme, « le théâtre d'Anouilh, plein d'aveux indirects et d'ombres complices, suggère ce qu'il s'est refusé à dire à haute voix et en pleine lumière ». C'est cette mise au jour qu'entreprend ici Anca Visdei, à l'aide de la correspondance, parfois inédite, d'Anouilh, de leurs entretiens, des souvenirs recueillis auprès de ses proches et de ceux qui ont travaillé avec lui. Né à Bordeaux en 1910, très tôt passionné de théâtre - Les Mariés de la tour Eiffel de Jean Cocteau en 1921 et Siegfried de Giraudoux en 1928 seront pour lui des révélations -, Jean Anouilh devient secrétaire de Louis Jouvet. Celui-ci refusant de monter ses pièces, il a la chance de rencontrer Pierre Fresnay, avec lequel il connaît un premier succès d'estime - L'Hermine en 1932 -, et le metteur en scène et comédien Georges Pitoëff qui lui offrira son premier véritable succès avec Le Voyageur sans bagage... C'est aussi en 1937 qu'Anouilh fait la connaissance d'André Barsacq, et ce sera le début d'une grande amitié et d'une longue collaboration au Théâtre de l'Atelier, où sera créée en 1944 Antigone, qui n'a jamais cessé depuis cette date de figurer dans les programmes scolaires. Après la guerre, il travaille entre autres avec Roland Piétri, Denis Malclès, et sera joué par les plus grands comédiens français et étrangers. Parmi ses principales pièces : L'Invitation au château, L'Alouette, Pauvre Bitos, Becket. Il défend Ionesco et Beckett, adapte des pièces de Shakespeare et Oscar Wilde, réalise deux films et écrit les dialogues d'une dizaine d'autres. Il est mort à Lausanne en 1987.
Note General : Bibliogr. p. 381-389. Filmogr. p. 391-392