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Les pouvoirs politiques du Comté de Namur
Annexes, tables
Editeur :
Année de parution :
2013
Collection :
1 vol. (p. 767-909) : couv. ill. en coul. : 24 cm
En dépit de sa modeste superficie, le comté de Namur possédait tous les attributs d’une véritable principauté souveraine constitutive des Pays-Bas. Érodée à ses confins dès le Moyen Âge par ses voisins brabançons, puis liégeois et hennuyers, le comté se caractérise par un semis d’enclaves jusqu’aux portes de sa capitale. Aux temps modernes, c’est la France royale qui s’approprie progressivement le sillon mosan ardennais, alors que le nord-ouest se remodèle autour du phénomène atypique de la naissance de Charleroi. Le réseau institutionnel à trois étages (central, régional et local) reflète à la fois une volonté d’emprise comtale et les séquelles des mainmises des grands suzerains voisins. Les alliances et les dévolutions du comté dans des maisons presti- gieuses (Courtenay, Dampierre...) ont tissé des liens étroits avec de nombreuses principautés de l’Atlantique au Sinaï. Avec les autres composantes des Pays-Bas méridionaux, le Namurois est entré, dès l’époque bourguignonne, dans une confédération «belgique» ponctuée de ralentissements et d’accélérations vers l’unification.
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