Aller au contenu principal

Les Ressorts de la peur

Numéros de page :
3 p. / p. 144-146
Où réside l'essence du cinéma d'horreur ? Est-ce dans la capacité d'effrayer les spectateurs dans la salle, ou dans l'art de les marquer à tel point qu'ils repensent à certaines scènes bien après, dans les heures ou jours suivant la séance ? En somme, faut-il impressionner le public ou le "traumatiser" ? Le sujet n'est pas neuf et la subjectivité de la peur ou des ressentis face à un long métrage rend difficile le débat critique sur l'horreur comme genre. Entre ne pas avoir peur et être terrifié, il peut paraître difficile de livrer un discours analytique sur ces films.