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Lionel Ray

Numéros de page :
5 p. / p. 189-193
En surface, la poésie de Lionel Ray apparaît lisse et presque monocorde. Comme son écriture est de très haute tenue, instruite des règles subtiles de la prosodie, économe jusqu'à l'austérité dans ses choix lexicaux, répétitive dans le déploiement de ses thèmes, l'image qui vient peu à peu à l'esprit du lecteur est celle du plain-chant. Cela est particulièrement sensible dans "Comme un château défait" suivi de "Syllabes de sable".